Des élèves qui lisent dans une bibliothèque.

Rituels à l’école primaire : un cadre sécurisant pour le développement de l’enfant

Le rituel consiste en un moment assez court et répété, un rendez-vous régulier où l’on reproduit une même activité. Généralement, le rituel permet à la personne ou aux personnes qui le pratiquent de poser des repères, d’évoluer dans un cadre connu.

Des codes simples, pour une plus grande autonomie

L’école, et en particulier la maternelle dans son rôle premier de socialisation et d’apprentissage, est toute indiquée pour la mise en place de rituels. Cette pratique est bien connue, notamment dans le premier degré, pour enclencher la progression des élèves dans l’acquisition des fondamentaux. On la retrouve dans de nombreux courants pédagogiques, dans les textes officiels et dans les pratiques pédagogiques des enseignants.

Quel que soit leur âge et leurs particularités, les enfants ont besoin de ritualiser certains moments pour intégrer à la fois les règles collectives ou sociales (suspendre sa veste, faire l’appel) mais aussi acquérir la notion du temps (sport chaque jeudi matin, cantine à 11h30), de l’espace (coin lecture, salle informatique). Cette organisation structure la vie de l’élève pour le guider vers l’autonomie.

Les repères obtenus au bout de quelques jours ou semaines d’une activité répétée permettent à chacun d’être à l’aise, d’avoir « les codes », d’entrer dans une phase de maitrise et donc d’aborder sereinement ce moment, avec confiance et sécurité. C’est le cas pour les élèves, mais aussi pour les enseignants qui visualisent plus facilement la séance, la journée, la semaine, …


C’est en ce sens que les rituels favorisent largement les apprentissages. Libéré des questions de mise en place, chacun peut se concentrer sur les notions à acquérir ou l’entrainement à effectuer, et ainsi progresser.

Autant de rituels que d’enseignants

En posant un cadre sécurisant, le rituel à l’école crée des conditions favorables à la progression et à l’acquisition des savoirs. En effet, l’environnement connu permet à l’élève d’oser se dépasser, de se mettre en danger ou en risque d’échec. Toutes les étapes qui vont consolider la confiance en soi et provoquer l’évolution, les progrès.

Quand le rituel est installé, il devient quasiment contractuel, c’est-à-dire que l’élève sait ce qu’il doit faire, à quel moment et de quelle manière. Il sait aussi ce que l’on attend de lui. C’est un gain de temps, et souvent de calme, pour toute la classe !

Chaque enseignant met en place ses propres activités ritualisées en fonction de sa classe et de ses besoins (cf. Travail différencié : gérer les différences de niveaux pour le plaisir de tous) Certains rituels vont servir à introduire une leçon, d’autres à mobiliser l’attention, à favoriser les échanges ou même à valoriser les individualités. Il est intéressant de communiquer aux parents les principaux rituels mis en place. Ces derniers peuvent se sentir rassurés de connaitre quelques éléments de la vie de la classe, et même reproduire le rituel à la maison : lire une histoire, une comptine, enfiler son manteau

Des élèves dans une classe qui lèvent la main.

La place des outils dans les rituels

Plusieurs rituels sont bien connus de tous et sont entrés dans les habitudes, comme la répétition de la date, le point sur la météo du jour, etc. Cependant, certains enseignants font preuve d’une grande créativité en la matière et proposent des rituels originaux. Pour encourager, motiver ou mettre à l’aise les élèves, les enseignants n’hésitent pas à imaginer et mettre en place dans les classes des activités relevant de la pédagogie bienveillante.

Le rôle de soutien de l’éditeur scolaire est aussi de proposer des supports faciles à mettre en œuvre par l’enseignant et qui peuvent s’adapter à des activités ritualisées. C’est le cas de la grande collection de cahiers des Éditions Jocatop qui couvrent de nombreux domaines du français, des mathématiques, du graphisme et de l’écriture pour les cycles 2 et 3, ainsi que quelques-uns en cycle 1.   
Conjugaison, dictée, écriture, calcul, résolution de problèmes, géométrie : chaque domaine a son petit cahier dédié. Le format pratique, coloré et les mascottes associées (dont certaines vedettes bien connues sous le nom de Bout de Gomme) se prêtent parfaitement à un usage ritualisé. L’objectif est bien de conserver l’intérêt des élèves sur le long terme pour qu’ils adorent s’entrainer quotidiennement, ou régulièrement, et progresser.

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