Le développement du langage en cycle 1, un bagage pour la vie.

Le développement du langage en cycle 1, un bagage pour la vie

Ludwig Wittgenstein disait que « les limites de notre langage [étaient] les limites de notre propre monde ». On le sait, les idées fourmillent sans arrêt dans le cerveau des enfants, et ce dès leurs premières semaines de vie. Très vite, ils recherchent des moyens de s’exprimer et d’interagir avec le monde qui prend forme dans leur tête et autour d’eux.

Avant même l’arrivée à l’école, les parents et l’entourage jouent un rôle crucial dans l’acquisition du premier vocabulaire et de la syntaxe basique. L’enjeu est de taille puisque les inégalités sociales se créent rapidement et largement marquées par le développement du langage. Dans ce cadre, on comprend qu’il s’agit d’un point central dans le développement de l’enfant.

Alors que l’instruction était obligatoire à partir de 6 ans, une loi a été promulguée en 2019 pour abaisser cet âge à 3 ans. Une dérogation peut être accordée pour les enfants qui fréquentent les jardins d’enfants, mais ce ne sera plus le cas à partir de la rentrée 2023/2024. Cela permet à un maximum d’enfants d’être pris en charge assez tôt, et l’école maternelle est ainsi reconnue et affirmée comme un lieu pédagogique indispensable au développement de l’enfant.

Ainsi, dès l’âge de trois ans et de façon égalitaire, tous les enfants seront accompagnés par les enseignants de l’école maternelle. Ils pourront alors renforcer leurs compétences langagières, comme le prévoient les instructions officielles dans le premier domaine intitulé : mobiliser le langage dans toutes ses dimensions. Si « les limites de notre langage sont les limites de notre propre monde », il convient de leur apprendre à le diversifier et savoir l’utiliser pour qu’ils puissent exprimer leurs idées. De plus, savoir mettre des mots ou des signes sur ce que l’on pense est une vraie gymnastique ! Par l’entraînement, l’enfant va créer un socle central sur lequel s’appuyer pour apprendre et progresser dans toute les autres disciplines : un pas vers l’autonomie.

L’enseignant est donc là pour stimuler et accompagner les enfants dans ce processus. Mais quelles actions peuvent être mises en place au quotidien pour développer le langage en maternelle ? En réalité, la forme est assez libre : pourvu que les enfants pratiquent ! Comme pour toute entrée vers une nouvelle langue, l’oralisation et le discours descriptif sont des clés. Tous les moyens sont bons pour que chacun s’exprime quotidiennement et de mieux en mieux : par le jeu, sous forme d’ateliers, à partir d’images, de comptines, d’histoires vues, lues ou entendues, à partir de l’environnement quotidien de l’enfant (grâce à « un cahier de vie », par exemple).

Toutes ces actions pourront développer la compréhension du monde, susciter la curiosité et la richesse du vocabulaire des enfants de cycle 1. Il s’agit d’éléments fondamentaux pour les objectifs principaux de la maternelle : la socialisation, l’acquisition de repères et la construction d’outils pour structurer sa pensée !

Pour avoir des supports pédagogiques et animer ce type d’activités, les enseignants peuvent compter sur les éditeurs qui travaillent pour leur proposer du contenu pertinent. Les outils, créés avec des enseignants et conformes aux programmes de l’Éducation nationale, permettent au professeur de pouvoir se concentrer à 100 % sur les progrès des enfants.

Les Éditions Jocatop ont développé plusieurs outils qui remplissent ces rôles. Les Contes Numériques, volume 1 et volume 2 par exemple, permettent aux enfants de cycle 1 de travailler leur compréhension à travers des contes traditionnels entendus, via des jeux interactifs et des activités graphiques. Pour développer le vocabulaire et apprendre à mettre des mots sur leurs émotions, les enfants de maternelle peuvent profiter de l’ensemble pédagogique Les émotions du Lapin Loustic. Ils pourront identifier, mettre en scène et jouer avec les ressentis du personnage.

Enfin, comme vu précédemment, les enfants ont besoin de développer leur langage descriptif. L’objectif ? Pouvoir raconter leur monde, leurs histoires du quotidien. Pour cela, les Monstrocools leur permettent de s’amuser à décrire et identifier des monstres au physique très varié, les retrouver selon leurs caractéristiques. Ils reformulent, racontent et expliquent pour se faire comprendre par les autres enfants et l’enseignant. Il s’agit d’un outil à usage multiple pour apprendre en s’amusant, et c’est un enjeu majeur à cet âge.

Pour en revenir à notre citation (c’est l’histoire des « limites de notre propre monde » pour ceux qui ne suivent pas au fond), les enfants bénéficieront toute leur vie de ces outils qui leur sont fournis dans leurs premières années. Alors aidons-les à repousser les limites de leur monde : il y a des enfants qui ne demandent qu’à mettre des mots sur les idées et leurs émotions ! Et quel plaisir en tant qu’adultes d’accéder à leur imagination débordante !

Et vous ? Quels outils aimez-vous utiliser pour développer le langage des enfants de cycle 1 ?

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